Bonjour,
J'ai 35 ans et souffrais depuis 2005 au début de manière assez espacée de crises de vertiges. Début 2010, les vertiges se sont accélérés, des maux de tête et fortes douleurs au niveau des cervicales sont apparus et je me suis rendue compte que je ne pouvais plus tourner sur moi-même sans chuter. Une IRM a révélé un volumineux kyste arachnoïdien de 4 cm au niveau du vermis du cervelet SANS HYDROCEPHALIE. J'ai été opérée de ce kyste en Juillet 2010 pour lequel on est venu me mettre une dérivation kysto sous-arachnoïdienne, c'est à dire un cathéter allant du kyste au canal cervical pour écoulement du LCR. Tous les symptômes que j'avais auparavant ont disparu et j'ai pu reprendre le cours d'une vie normale. Ma dernière IRM datant de Janvier 2012 révélait une stabilité de l'examen par rapport à la première IRM post opératoire.
Depuis Avril 2013, j'ai commencé à ressentir de nouveau les mêmes symptômes caractéristiques : fatigue, fortes douleurs cervicales et vertiges. Une IRM de contrôle a révélé que le kyste a regrossi à 3 cm. Soit le cathéter est bouché, soit il est coudé soit il s'est déplacé. Mon neurochirurgien m'a dit qu'il faudrait envisager une dérivation kysto-péritonéale SANS VALVE avec un cathéter qui partira du kyste jusqu'a la région du péritoine. Cela implique donc de nouveau une ouverture du crâne et du cou et une ouverture au niveau du ventre (type appendissectomie). Je connais pour moi les bienfaits de l'opération (décompression du kyste) et l'opération va être planifiée pour septembre.
Mes questions :
- Le cathéter, glissé sous la peau, est-il apparent ?
- Quel est l'intérêt d'évacuer le LCR au niveau du péritoine par rapport au canal cervical ?
Merci de vos commentaires et expériences